L'attribution d'un fait à l'Etat aux fins de la responsabilité internationale à la lumière des travaux de la commission du droit international des Nations Unies
Auteur / Autrice : | Seok Hyun Kim |
Direction : | Hubert Thierry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 1991 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Luigi Condorelli, Pierre-Marie Dupuy, Marie-Françoise Labouz, Claude Pernet |
Mots clés
Résumé
Dans cette présente étude, notre propos est de préciser l'opération de l'attribution d'un fait à l'Etat aux fins de la responsabilité internationale, en analysant la jurisprudence, la pratique et la doctrine en la matière, et d'examiner sur cette base les travaux effectués par la commission du droit international en vue de la codification de la responsabilité des Etats. Nous étudions, dans la première partie, l'orientation générale des travaux de la cdi en la matière, en examinant la méthodologie de la cdi et la conceptualisation de l'attribution par la cdi. La deuxième partie porte sur l'extension par la cdi des faits attribuables à l'Etat. Tout en acceptant l'élargissement par la cdi du champ - ratione personae - de la responsabilité des Etats, nous critiquons la position de la cdi qui consiste à n'envisager que les actes représentant l'exercice de la puissance publique. Dans la troisième partie consacrée a l'étude du principe de la non-attribuable a l'Etat des faits adoptes sans aucun rapport avec les fonctions étatiques, réaffirme par la commission, nous relevons le fait qu'elle n'envisage, s'agissant de faits de personnes privées jouant comme catalyseurs de la responsabilité de l'Etat, que les actes prives commis sur son territoire, ne prenant pas en compte ceux commis en dehors du territoire de l'Etat d'appartenance, mais sous le contrôle de ce dernier.