Corrosion et passivation des fontes amorphes en milieu cimentaire
Auteur / Autrice : | Odile de Bouvier |
Direction : | Jean-Jacques Rameau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Électrochimie |
Date : | Soutenance en 1990 |
Etablissement(s) : | Grenoble INPG |
Mots clés
Résumé
Les fibres de fonte, alliages amorphes industriels utilises comme fibres de renforcement des betons, sont naturellement recouverts d'une couche protectrice epaisse (10 nm a 50 nm); cette couche superficielle analysee par esca, sims, sdl, est constituee d'oxydes de fer et de chrome(iii) et, en moindre quantite, de silicium. En solution decimale de soude, cette couche est remplacee par un film de passivation (5 nm) constitue d'oxydes de fer et de chrome(iii) et contenant du phosphore lie au sodium. La cinetique globale de formation du film passif, etudiee par voltamperometrie a balayage lineaire en potentiel, est limitee par la diffusion des ions hydroxyde a l'interieur du film. Les proprietes de conduction de ce film, analysees par spectrophotoelectrochimie, sont celles d'un semi-conducteur de type n faisant intervenir de nombreux etats localises dans le gap de mobilite. L'inhibition totale de l'oxydation des ions ferrocyanure et celle, partielle, de la reduction des ions ferricyanure sur l'alliage amorphe sont expliquees par ces proprietes. La resistance electrique de la couche, deduite de la courbe de variation de la charge avec le potentiel, est fonction du potentiel applique; elle varie de 10 ?cm#2 a 200 ?cm#2. Lorsque l'alliage ne presente pas de domaine cristallise et a une teneur nominale en chrome d'au moins 4,3 at. %, il ne subit pas de corrosion en milieu basique aqueux ou cimentaire pendant au moins trois a temperature ambiante