Conséquences tératogénétiques d'un traitement antifolique, sur la descendance de femelles de rat traitées par la pyriméthamine à différents temps de la gestation
Auteur / Autrice : | Anne-Marie Gibert-Tangapregassom |
Direction : | Claude Petter |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences médicales |
Date : | Soutenance en 1989 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La pyrimethamine, substance antifolique, interférant avec le métabolisme des acides aminés, est injectée à des rates Wistar à différents temps de la gestation entre le 11eme et le 14eme jour. Le dosage de l'acide folique maternel et embryonnaire permet de montrer l'innocuité du traitement chez la mère et de mettre en évidence un effondrement du taux des folates au niveau du placenta et des tissus embryonnaires. Les conséquences tératogènes de la drogue sont analysées chez les embryons, les fœtus en fin de gestation et chez les nouveau-nés. Une étude particulière est consacrée au développement des membres. Le pyriméthamine exerce ses effets tératogènes par deux voies différentes. D’autre part, elle a une action cytotoxique sur toutes les populations cellulaires présentant un taux élevé de multiplication. D’autre part elle provoque l'apparition de troubles vasculaires et sanguins qui participent à la destruction de tissus différenciés ou non différenciés. Les lésions définitives, observées chez les fœtus en fin de gestation, sont la résultante de ces deux mécanismes modérés par des processus de régulation plus ou moins efficaces. Dans tous les cas, cependant, les différents types de lésions obtenus sont fonction du stade organogénétique au cours duquel la drogue intervient.