Ce travail s'inscrit dans la perspective de l'application des dispositions législatives et réglementaires relatives à la place des proches dans le prélèvement d'organe post-mortem. Objectifs - L'objectif principal de cette étude était d'élaborer un outil d'aide à la réflexion éthique des proches des potentiels donneurs qui n'ont pas exprimé de choix de leur vivant. Les objectifs secondaires étaient d'analyser le principe du consentement présumé au don d'organes post-mortem sur le plan éthique et de préciser la place des proches. Méthode - Pour répondre à cet objectif nous avons procédé en trois étapes : 1/ Analyse du consentement présumé d'un point de vue éthique 2/ Réalisation de 3 enquêtes d'opinion et de pratiques auprès de soignants impliqués 3/ Elaboration d'un prototype d'outil d'aide à la réflexion et délibération éthique des proches. Résultats - Ce travail a montré que la place des proches se situait dans le double cadre de leur connaissance de la personne potentielle donneuse et de la loi sur le consentement présumé, et dans une double démarche d'analyse de l'histoire de la personne et de transcendance. Il a permis d'élaborer un prototype d'outil d'aide à la réflexion des proches.Perspectives - Les perspectives de ce travail consistent en l'évaluation du prototype de l'outil proposé, et en la réalisation de l'étude de la stabilité de l'opposition des proches au prélèvement d'organes et de tissus post-mortem (étude ESOPE - Financement ABM 2022).