Contrôle des fonctions lymphocytaires T pour l'optimisation des immunothérapies cellulaires anti-tumorales
| Auteur / Autrice : | Patricia Mercier-Letondal |
| Direction : | Yann Godet |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Médecine, cancérologie, génétique, hématologie, immunologie |
| Date : | Soutenance le 25/03/2025 |
| Etablissement(s) : | Besançon, Université Marie et Louis Pasteur |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Interactions hôte-greffon-tumeur- ingénierie cellulaire et génique - UFC (UMR INSERM 1098) / RIGHT |
| Jury : | Président / Présidente : Olivier Adotevi |
| Examinateurs / Examinatrices : Delphine Sauce, Jeanne Galaine | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Marianne Mangeney, Antoine Marçais |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Résumé : Les lympocytes T redirigés pour reconnaître un antigène tumoral sont les acteurs principaux des stratégies d’immunothérapie cellulaire adoptive. Le succès clinique rencontré ces dernières années par ce type de traitement en fait un des piliers actuels de l’arsenal thérapeutique de lutte contre le cancer. Cependant, il est nécessaire de les optimiser afin de limiter la survenue d’encore trop nombreuses résistances au traitement. Cette optimisation passe par une meilleure compréhension de l’impact du processus de production et par son raffinement, au bénéfice de la fonctionnalité des lymphocytes T redirigés. Dans le travail défendu ici, nous nous sommes attachés, d’une part, à caractériser l’influence de lymphocytes T cytotoxiques atypiques sur l’efficacité anti-tumorale de lymphocytes T exprimant un TCR transgénique spécifique de HPV-16 E7. D’autre part, nous avons évalué l’amélioration du recours aux voies métaboliques des lymphocytes T en ciblant l’axe NAD/SIRT-1/ROS. Nos résultats démontrent, dans notre modèle, l’importance des lymphocytes T CD4+ cytotoxiques dans la réponse anti-tumorale. Ils soulignent aussi l’amélioration des capacités respiratoires des lymphocytes T cultivés en présence de resvératrol, en lien avec l’âge et surtout le statut CMV du donneur. Nous avons également mis en évidence une résistance au développement de l’exhaustion chez les lymphocytes T après édition du gène codant CD38. Ensemble, ces résultats mettent en lumière la nécessité d’évaluer en profondeur les bénéfices et risques potentiels pour le patient en lien avec les variables associées au processus de production ex vivo.