Implication du système nerveux autonome sympathique dans la sclérose latérale amyotrophique
Auteur / Autrice : | Maëlle Ollivier |
Direction : | Sandrine Bertrand |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 28/02/2025 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Talence, Gironde ; 1993-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Neurosciences Cognitives et Intégratives d’Aquitaine (Bordeaux) |
Jury : | Président / Présidente : Marc Landry |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphanie Chevallier, Florence Perrin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Daniel Zytnicki, Cécile Hilaire |
Résumé
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) a été initialement définie par Jean-Martin Charcot en 1869 comme une maladie affectant exclusivement les motoneurones. Elle est maintenant reconnue comme une maladie neurodégénérative multisystémique, présentant une hétérogénéité clinique, génétique et neuropathologique. Malgré les avancées croissantes dans la compréhension de la maladie de Charcot, peu de traitements sont aujourd’hui disponibles pour freiner ou arrêter la progression de la maladie. Bien que divers symptômes liés à des dysfonctionnements du système nerveux autonome (SNA) aient été décrits, peu de projets de recherche s’interrogent sur son implication dans le développement de la SLA. Les travaux de cette thèse ont eu pour but d’étudier les altérations du système nerveux sympathique autonome dans la SLA, en utilisant le modèle de souris SOD1G93A. Nous nous sommes plus particulièrement intéressés aux neurones sympathiques préganglionnaires (SPNs) du SNA qui partagent de nombreuses caractéristiques moléculaires et fonctionnelles communes avec les motoneurones. Les SPNs constituent le dernier relais spinal de la commande autonome. En combinant des techniques génétiques, biochimiques, anatomiques avec des approches télémétriques et comportementales, nous avons montré que des altérations du SNA étaient présentes chez la souris SOD1 dans des stades présymptomatiques de la maladie.