Vers des configurations des espaces agricoles pour favoriser les processus agroécologiques : élaboration d’un cadre méthodologique articulant agronomie et pratiques des paysagistes concepteurs
Auteur / Autrice : | Amélie Cénet |
Direction : | Valérie Viaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'environnement |
Date : | Soutenance le 31/01/2025 |
Etablissement(s) : | Institut Agro |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Écologie, Géosciences, Agronomie, Alimentation (Rennes ; 2022-....) |
Partenaire(s) de recherche : | École d’inscription : L'Institut Agro Rennes-Angers (2020-....) |
Laboratoire : Sol, Agro et hydrosystème, Spatialisation (Rennes ; 1999-....) - Sol Agro et hydrosystème Spatialisation / SAS | |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Cudennec |
Examinateurs / Examinatrices : Davide Rizzo, Hervé Davodeau, Lolita Voisin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Sgard, Elsa Berthet |
Mots clés
Résumé
La multifonctionnalité attendue des espaces agricoles impose de développer de nouveaux modèles agricoles tels que l’agroécologie. La conception de systèmes agroécologiques requiert de concevoir de nouvelles configurations des espaces agricoles au-delà l’échelle de la ferme. Cette thèse a pour objectif d’élaborer et d’expérimenter un cadre méthodologique, appelé processus de projection spatiale collectif, permettant aux acteurs agricoles et non-agricoles d’un territoire de partager leur représentation des espaces agricoles et de se projeter collectivement dans des évolutions des configurations de ces espaces. Cette étape est considérée comme un préalable à la conception de nouvelles configurations des espaces agricoles. Ce cadre méthodologique s’insère dans des dynamiques territoriales en cours. Il s’appuie sur l’élaboration de formes graphiques de représentation des espaces agricoles, et l’organisation d’entretiens et d’ateliers collectifs. Il a été expérimenté dans trois territoires en France. Les formes graphiques de représentation produites et les échanges avec les acteurs ont été analysés de manière qualitative. Les résultats montrent que pour concevoir de nouvelles configurations des espaces agricoles, les acteurs ont besoin de partager leurs représentations de ces espaces, ce qui requiert des méthodes spatialement explicites et situées, adaptées aux spécificités de chaque territoire. De par sa posture de recherche-action et la collaboration avec des paysagistes concepteurs (dispositif CIFRE), cette thèse ouvre des pistes méthodologiques pour les chercheurs en agronomie, les acteurs publics et les paysagistes concepteurs.