Thèse soutenue

Transport optimal : sune application au Processus de Reconnaissance RADAR pour désentrelacer les impulsions RADAR et identifier les émetteurs

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Manon Mottier
Direction : Frédéric PascalGilles ChardonJean-Daniel Busi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique mathématique
Date : Soutenance le 28/06/2024
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire des signaux et systèmes (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 1974-....)
référent : CentraleSupélec
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Sciences de l'ingénierie et des systèmes (2020-....)
Entreprise : Avantix (Aix-en-Provence)
Jury : Président / Présidente : Audrey Giremus
Examinateurs / Examinatrices : Ali Khenchaf, Rémi Flamary, Jean-Philippe Ovarlez
Rapporteurs / Rapporteuses : Ali Khenchaf, Rémi Flamary

Résumé

FR  |  
EN

Le renseignement militaire est un aspect essentiel pour la sécurité et la défense d'un pays, notamment le renseignement d'origine électromagnétique (ROEM). L'émergence des systèmes passif a permis de donner un avantage considérable aux acteurs capables de les maitriser en permettant une surveillance discrète et à moindre coût. Néanmoins, l'interception et le traitement des signaux par un RADAR passif nécéssitent la mise en place d'une chaine de traitement algorithmique dédiée, capable de comprendre la diversité des spectres électromagmétiques ainsi que les phénomènes physiques sous-jacents. Au fil des années, les enjeux se sont complexifiés et diversifiés notamment à cause de nombreuses innovations technologiques qui ont conduit à la complexification et de la sophistication des équipements électroniques; les RADARs ont des spectres électromagnétiques plus similaires rendant leur différenciation complexe. Ces travaux proposent un Processus de Reconnaissance RADAR permettant dans un premier temps de désentrelacer un signal puis d'identifier les RADARs. Tout d'abord deux nouvelles approches de désentrelacement non supervisées sont proposées, basées sur une combinaison d'algorithmes de clustering intégrant des distances de transport optimal afin de séparer les impulsions en plusieurs clusters avant de les regrouper les clusters appartenant à un même RADAR. Enfin, lorsque la phase de désentrelacement est terminée, l'identification des RADARs est faite à partir de l'élaboration d'une distance de transport optimal entre une base de données de référence et les ensembles d'impulsions précédemment désentrelacés tout en modélisant le phénomène d'impulsions manquantes.