Apports de l'Apprentissage Profond pour la simulation d'images SAR
Auteur / Autrice : | Nathan Letheule |
Direction : | Elise Colin, Flora Weissgerber, Sylvain Lobry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 11/04/2024 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Electrical, optical, bio : physics and engineering (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Référent : Université Paris-Saclay. Faculté des sciences d’Orsay (Essonne ; 2020-....) |
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Sciences de l’ingénierie et des systèmes (2020-….) | |
Laboratoire : Office national d'études et recherches aérospatiales (France). Département Traitement de l’Information et Systèmes (2017-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Alin Achim |
Examinateurs / Examinatrices : Samia Ainouz, Guillaume Quin, Clément Rambour | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alin Achim, Samia Ainouz |
Résumé
La simulation est un outil précieux pour de nombreuses applications d'imagerie SAR, cependant, les images simulées de grandes tailles ne sont pas encore assez réalistes pour tromper un expert en images radar. Cette thèse propose d'évaluer dans quelle mesure l'utilisation des avancées récentes en matière d'apprentissage profond peut permettre d'améliorer la qualité des simulations. Dans un premier temps, nous proposons de définir une méthode de mesure de réalisme des images SAR simulées en les comparant à des images réelles. Les métriques ainsi établies serviront ensuite à l'évaluation des résultats de simulation. Dans un second temps, deux cadres de simulation basés sur l'apprentissage profond sont proposés, avec des philosophies différentes. Le premier ne prend pas en compte la connaissance physique de l'imagerie, et propose d'apprendre la transformation d'une image optique vers une image radar à l'aide d'une architecture cGAN. Le second s'appuie sur un simulateur physique développé à l'Onera (EMPRISE), et utilise la génération automatique d'entrées à partir d'une segmentation sémantique d'une image optique de la scène, via l'apprentissage profond. Pour cette dernière piste prometteuse, une réflexion est menée sur la description de l'entrée et son impact sur le résultat final de simulation. Enfin, des pistes d'enrichissement par apprentissage profond des images générées par le simulateur physique seront proposées, notamment à travers des réseaux de diffusion, et des approches text-to-image.