Thèse soutenue

Implication des pièges extracellulaires dans la neuro-inflammation induite par infection ou par traumatisme médullaire

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Camille Bourcier
Direction : Stéphane VinitArnaud Mansart
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie et physiopathologie
Date : Soutenance le 21/05/2024
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Innovation thérapeutique : du fondamental à l'appliqué
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Handicap neuromusculaire : physiopathologie, biothérapie et pharmacologie appliquées (Versailles ; 2015-....)
référent : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Santé et médicament (2020-....)
Jury : Président / Présidente : François Vialard
Examinateurs / Examinatrices : Caroline Sévoz-Couche, Antoine Kimmoun, Fabienne Tamion
Rapporteurs / Rapporteuses : Caroline Sévoz-Couche, Antoine Kimmoun

Résumé

FR  |  
EN

Qu'il soit déclenché par une infection ou par un traumatisme, un dérèglement de la réponse immunitaire peut avoir de graves conséquences. Généralement étudiés indépendamment, ces origines différentes peuvent toutefois mettre en jeu des mécanismes communs. Au cours de ma thèse, j'ai donc cherché à étudier plusieurs de ces mécanismes. L'un d'entre eux a plus particulièrement retenu mon attention : la production de pièges extracellulaires (ETs). Pour évaluer ces possibles interactions, j'ai travaillé sur deux pathologies : le sepsis, en tant que facteur infectieux, et la lésion de la moelle épinière, en tant que facteur d'origine traumatique. Les études menées après lésion de la moelle épinière ont permis de caractériser les types cellulaires produisant les ETs dans ce modèle. Celles menées sur deux modèles précliniques de sepsis ont permis de caractériser et explorer les effets des ETs sur les troubles neuromusculaires au cours de cette pathologie. Ces troubles peuvent être atténués par l'administration d'un inhibiteur spécifique de la production de ETs ou par une modulation spécifique du système adrénergique, ce qui a également permis de réduire les dysfonctions d'organes et d'améliorer la survie. Cette piste thérapeutique semble prometteuse et pourrait être envisagée afin d'améliorer la prise en charge des patients atteints d'une neuro-inflammation excessive.