Thèse soutenue

Construction d'un microscope à gaz quantiques de strontium

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Auteur / Autrice : Félix Faisant
Direction : Isabelle BouchouleMarc Cheneau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 04/12/2024
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ondes et matière (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Charles Fabry (Palaiseau, Essonne ; 1998-....) - Laboratoire Charles Fabry / Gaz Quantiques
Equipe de recherche : Gaz Quantiques
Référent : Institut d'optique Graduate school (Palaiseau, Essonne ; 1920-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Physique (2020-….)
Jury : Président / Présidente : Fabienne Goldfarb
Examinateurs / Examinatrices : Matthew Jones, Bruno Laburthe-Tolra, Marion Delehaye
Rapporteurs / Rapporteuses : Matthew Jones, Bruno Laburthe-Tolra

Résumé

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Dans cette thèse, nous décrivons les avancées réalisées sur l'expérience de microscopie de gaz quantique de strontium du Laboratoire Charles Fabry. Il s'agit d'une expérience visant à réaliser un gaz quantique sur réseau à deux dimensions et à observer ce gaz en microscopie par fluorescence et pouvant résoudre les atomes individuels du gaz. Ce gaz est décrit par le modèle de Bose-Hubbard. À terme, l'objectif est l'étude de la dynamique hors-équillibre de ce système, en particulier la propagation des corrélations dans le régime critique de la transition de Mott.Une grande partie de cette thèse est dédiée à la production du gaz quantique. Nous présentons le dispositif expérimental mis en place à cet effet : pièges magnéto-optique sur la transition large (''bleue'') et étroite (''rouge''), transport entre les deux chambres sur 30cm avec interférence entre pinces optiques croisées, réseaux optiques à 1064nm, procédure pour produire un condensat de Bose-Einstein de strontium 84, et enfin microscopie.Nous soulevons les difficultés rencontrées quant à la microscopie par fluorescence du strontium, sur la transition étroite et dans un réseau optique peu profond. Ces difficultés ont en partie pour cause la valeur de la polarisabilité différentielle du strontium à 1064nm et pour la transition étroite ¹S₀↔³P₁. Nous mesurons les composants du tenseur de polarisabilité différentielle à cette longueur d'onde et nous identifions une configuration expérimentale susceptible de conduire à une fluorescence efficace des atomes piégés dans les réseaux optiques. Nous présentons enfin les tentatives récentes de microscopie.