Thèse soutenue

Étude de la fission nucléaire de l'uranium 238 induite par la capture de neutrons rapides

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Baptiste Fraïsse
Direction : Vincent MéotGilbert Belier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique nucléaire
Date : Soutenance le 24/07/2024
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Particules, Hadrons, Énergie et Noyau : Instrumentation, Imagerie, Cosmos et Simulat
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Matière sous conditions extrêmes (Bruyères-le-Châtel, Essonne ; 2021-....) - Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (France). Direction des applications militaires (Île-de-France)
Référent : Faculté des sciences d'Orsay
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Physique (2020-....)
Jury : Président / Présidente : Alain Letourneau
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Ledoux, Abdelhazize Chebboubi, Jonathan Wilson, Christelle Schmitt
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Ledoux, Abdelhazize Chebboubi

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

La fission nucléaire est un phénomène physique exothermique exploité dans de nombreux dispositifs. Pourtant, elle est encore mal comprise et imprécisément décrite par les modèles théoriques. En effet, il s'agit d'un processus dynamique d'une extrême complexité au cours duquel un noyau atomique lourd se déforme jusqu'à la création de deux fragments. Ces derniers, généralement peuplés dans des états excités, se désexcitent en émettant des neutrons et un intense rayonnement gamma.Cette thèse soumet des mesures d’observables inédites dans la fission de l'uranium 238 induite par la capture de neutrons de 1 à 30 MeV : les distributions de probabilité complètes du nombre de neutrons émis, l'énergie totale moyenne du rayonnement gamma et le nombre moyen de photons associés.Le dispositif expérimental est constitué du détecteur SCONE, mis en œuvre pour la première fois, et d'un faisceau de neutrons produit par l'installation NFS du Grand accélérateur national d’ions lourds (GANIL). Les distributions du nombre de neutrons sont exploitées afin de remonter, pour la première fois sur la base de données purement expérimentales, aux sections efficaces partielles des voies de première, deuxième et troisième chances. Connaissant ainsi le système fissionnant moyen jusqu’à de hautes énergies incidentes, le nombre de photons est interprété à l’aide d'un modèle théorique microscopique prenant un moment angulaire en voie d’entrée pour simuler la capture du neutron.