Améliorer la sur-allocation des ressources pour une meilleure consolidation des IaaS
Auteur / Autrice : | Pierre Jacquet |
Direction : | Romain Rouvoy, Thomas Ledoux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique et applications |
Date : | Soutenance le 19/07/2024 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École graduée Mathématiques, sciences du numérique et de leurs interactions (Lille ; 2021-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Informatique, Signal et Automatique de Lille - Centre Inria de l'Université de Lille |
Jury : | Président / Présidente : Anne-Cécile Orgerie |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Lefèvre | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pascal Felber, Gaël Thomas |
Mots clés
Résumé
En migrant sa charge de travail vers des centres de données plus grands, le numérique a pu améliorerson efficacité énergétique. La consommation liée à l'augmentation des usages a ainsi été atténuée parde nettes améliorations de l'infrastructure mutualisée (appelée communément Cloud Computing), cequi est visible via des indicateurs tels que le Power Usage Efficiency (PUE).L'infrastructure n'est cependant pas le seul point à optimiser. Le serveur en lui même, et les tâchesqu'il exécute, reste un axe important de la recherche. Le taux d'usage est notamment particulièrementétudié car sa valeur relativement faible représente un gain potentiel non-négligeable. Ainsi, d'un pointde vue énergétique (consommation) et matériel (coût environnemental et financier), l'utilisation d'unserveur chargé à 100% est préférable à celle de 3 serveurs chargés à 30%. Je propose donc d'étudierces taux d'usages au travers de quatre contributions complémentaires:1. La création d'expériences contrôlées réalistes dans un contexte Infrastructure-as-a-Service(IAAS). Alors que les plateformes supportant les infrastructures Cloud sont particulièrementétudiées, la génération de charges de travail réalistes est primordiale. Chaque Cloud providerayant ses propres caractéristiques (distribution de tailles de Virtual Machines (VMs), tauxd'usage individuels), nous proposons un outil permettant de générer ces charges réalistes.2. L'amélioration du calcul du taux de surréservation individuel des serveurs. En tenant encompte de la stabilité individuel des serveurs, il est possible d'affiner le calcul de ce taux sanscauser de violations supplémentaires.3. L'introduciton d'un nouveau paradigme de surréservation. En démontrant tout d'abord queles vCPUs des VMs ne sont pas uniformément utilisés en conditions réelles, nous exposons auxVMs des coeurs de différentes puissances (car surréservés à différents niveaux) et démontronsque ce paradigme peut améliorer les performances globales.4. La complémentarité des taux de surréservation pour réduire les ressources non-allouées.La comparaison des VMs dites premium et des VMs surréservées permet d'identifier qu'ellestendent à saturer différemment les ressources de leur hôtes. En les hébergeant sur les mêmesserveurs, il est ainsi possible de bénéficier de synergies, et de réduire jusqu'à 9.6% la taille duparc