Thèse soutenue

Le divorce en droit comparé entre la France et les pays francophones de l'Afrique de l'Ouest

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Auteur / Autrice : Tidiane Mané
Direction : Mélina Douchy-Oudot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences juridiques
Date : Soutenance le 03/12/2024
Etablissement(s) : Toulon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés méditerranéennes et sciences humaines (Toulon ; 2008-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Droits international, comparé et européen (Aix-en-Provence ; Pau ; Toulon ; 2012-....)
Jury : Président / Présidente : Caroline Siffrein-Blanc
Examinateurs / Examinatrices : Cyril Martello
Rapporteurs / Rapporteuses : Caroline Siffrein-Blanc, Clautaire Agossou

Résumé

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Face à l’évolution du droit français marqué par un certain individualisme et l’influence de ce dernier sur les droits des États ouest-africains francophones, ces derniers ont dû tendre vers une objectivation du divorce permettant aux volontés individuelles de dissoudre le mariage indépendamment de toute idée de faute. Malgré l’influence du droit français sur les droits des États ouest-africains n’ont fait table rase du passé.Aujourd’hui, les droits français et ouest-africains francophones ont institué certains cas ou de causes de divorce permettant de rompre le mariage par volonté unilatérale. Un époux peut ainsi rompre volontairement et de manière unilatérale le mariage sans même reprocher une faute à son conjoint et sans que celui-ci et le juge ne puissent s’y opposer. Ce droit au divorce est aujourd’hui fondamental selon conseil constitutionnel français.Les deux époux peuvent aussi divorcer par accord. Il s’agit du divorce par consentement mutuel et du divorce accepté. Le juge est appelé dans ces deux cas à contrôler les accords et à prononcer le divorce. A côté de ces deux formes de divorce par accord sous le contrôle du juge, il y a le divorce par acte sous seing privé contresigné par avocats qui repose la convention des époux assistés chacun par un avocat et déposé au rang des minutes d’un notaire.Au-delà de la dissolution du lien matrimonial, les droits français et ouest-africains autorisent les époux à conclure des accords de volontés pour régler les conséquences patrimoniales et extra-patrimoniales de leur divorce. Certains accords sont conclus et nécessitent l’intervention du juge pour être effectifs. D’autres accords de volontés, certes conclus à l’occasion du divorce, sont de véritables contrats de droit et par conséquent ne nécessitent nullement l’intervention du juge pour produisent leurs effets.