BTLA, une nouvelle cible thérapeutique pour le traitement du lupus ?
Auteur / Autrice : | Léa Gherardi |
Direction : | Fanny Monneaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance le 20/12/2024 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Immunologie, immunopathologie et chimie thérapeutique (Strasbourg ; 2013-....) |
Jury : | Président / Présidente : Pauline Soulas-Sprauel |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne-Sophie Beignon, Alexis Mathian |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le lupus est une maladie auto-immune caractérisée par la présence d’auto-anticorps. Ces derniers sont produits par des lymphocytes B (LB) différenciés en plasmocytes, et ayant bénéficié de l’aide des lymphocytes T (LT). Le dialogue entre LT et LB est régulé par des récepteurs inhibiteurs comme B and T Lymphocyte Attenuator (BTLA), dont l’expression et la fonction sont altérées chez les patients lupiques. Mon projet de thèse visait à évaluer le potentiel thérapeutique du ciblage de BTLA par un anticorps (Ac) agoniste dans un modèle murin de lupus. Nous avons montré chez les souris NZB/W, partageant avec l’Homme le défaut de fonction de BTLA, que l’administration d’un Ac anti-BTLA améliore la survie et retarde l’apparition des symptômes. Ces effets bénéfiques sont dus à une réduction de l’activité et du nombre de LB. Nos résultats ouvrent des perspectives pour le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques chez les patients.