Implication des microglies et des astrocytes dans le métabolisme central de la morphine
Auteur / Autrice : | Volodya Hovhannisyan |
Direction : | Yannick Goumon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 28/03/2024 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des neurosciences cellulaires et intégratives (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Hirbec |
Examinateurs / Examinatrices : Katia Befort | |
Rapporteur / Rapporteuse : Hélène Hirbec, Isabelle Décosterd |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La morphine est l’opiacée de référence utilisée en clinique pour lutter contre la douleur. Néanmoins, dans certains cas, comme lors de douleurs neuropathiques, celle-ci est inefficace. La douleur neuropathique se caractérise par une neuroinflammation qui peut impacter l’activité des cellules gliales au sein du système nerveux central. Mes travaux de thèse montrent que ces cellules gliales, notamment les astrocytes réactifs, métabolisent la morphine de façon plus intense lors d’une neuroinflammation. Ce phénomène est relié à l’augmentation de l’expression d’un facteur de transcription appelé AhR qui est capable d’augmenter l’expression des enzymes de métabolisme de la morphine. En inhibant l’activité de l’AhR via l’injection d’un inhibiteur appelé SR1, j’ai pu montrer, pour la première fois que l’effet analgésique de la morphine était augmenté dans un modèle de douleurs neuropathiques. Ces travaux ouvrent alors la voie à un potentiel mécanisme, jusqu’alors inexploité, dans lequel il est possible d’augmenter les effets de la morphine pour traiter la douleur neuropathique.