Thèse soutenue

Une approche activité de l’identité professionnelle enseignante à l’aune du développement du numérique à l’école : l’exemple de l’impact du dispositif «Lycée 4.0»

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Auteur / Autrice : Gilles Fischer
Direction : Éric Flavier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Date : Soutenance le 21/02/2024
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire interuniversitaire des sciences de l'éducation et de la communication (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Sondess Ben Abid Zarrouk
Examinateurs / Examinatrices : Joséphine Mukamurera
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvie Moussay, Stéphane Brau-Antony

Mots clés

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Résumé

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Les injonctions à développer le numérique à l’école sont fortes (Assude et al., 2010). Elles sont justifiées par une plus-value éducative (Youssef et Audran, 2019) alors que cette dernière n’est aujourd’hui pas démontrée (Fluckiger, 2020). Lancé en 2017, en Région Grand Est, le dispositif « Lycée 4.0 » est présenté comme un outil visant à faire du numérique un véritable outil de savoir et de modernité. Cette thèse ambitionne d’appréhender l’identité professionnelle agie des enseignants dans ce contexte. L’activité est abordée comme étant une activité subjective et sociale (Vygotski, 1978). Porteuse de sens, elle se façonne dans un espace saturé de prescriptions (Flavier, 2016). Le sens donné à l’activité nous donne des clés de compréhension de l’identité professionnelle.Un dispositif longitudinal de recueil de données a été mis en place. Les résultats montrent que les enseignants renormalisent la prescription d’utiliser le numérique et singularisent leur activité. Cette injonction est source de tensions identitaires. Néanmoins, hormis durant la période de continuité pédagogique, les enseignants revendiquent une stabilité des fondements du métier.