Développement de nouvelles méthodes de trifluorométhoxylation et de synthèse de fluorures d’acyles, plus économiques, plus polyvalentes et plus sûres
Auteur / Autrice : | Lilian Wisson |
Direction : | Frédéric Leroux, Armen Panossian |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 29/11/2024 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences chimiques (Strasbourg ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'innovation moléculaire et applications (Strasbourg ; Mulhouse ; 2018-....) |
Jury : | Président / Présidente : Joanna Wencel-Delord |
Examinateurs / Examinatrices : Mihaela Gulea | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Samuel Couve-Bonnaire, Guillaume Dagousset |
Mots clés
Résumé
Le groupe trifluorométhoxy est peu représenté parmi les composés biologiquement actifs. Ses propriétés physico-chimiques uniques (effets électroniques, géométrie, lipophilie…) le rendent néanmoins très intéressant. De nombreuses méthodes ont été développées pour introduire ce groupe sur des molécules. La trifluorométhoxylation directe nucléophile est la catégorie de trifluorométhoxylation la plus développée. Cependant, les méthodes existantes nécessitent souvent des sources d’anion trifluorométhanolate toxiques, non commerciales ou peu pratiques. Récemment, le 2,4-dinitro(trifluorométhoxy)benzène, en combinaison avec la 4-diméthylaminopyridine, a été utilisé pour générer un sel de trifluorométhanolate stable. Cette nouvelle source d’anion trifluorométhanolate, pratique et abordable, pourrait pallier de nombreux inconvénients liés aux précédentes sources employées. Nos travaux ont porté sur son utilisation pour obtenir diverses molécules trifluorométhoxylées. Elle a aussi été utilisée dans une méthode de fluoroformylation de cycles hétéroaromatiques électro-enrichis de façon rapide, pratique et peu onéreuse.