La blockchain au service de la question sociétale : étude de ses fonctions en droit de la responsabilité sociétale des entreprises
Auteur / Autrice : | David Arrouas |
Direction : | Fleur Laronze |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences juridiques - Droit privé |
Date : | Soutenance le 19/12/2024 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences juridiques (Strasbourg ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Droit, religion, entreprise et société (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Moïse Sidiropoulos |
Examinateurs / Examinatrices : Aurore-Angélique Hyde | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Amélie Favreau, Arnaud Raynouard |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La blockchain à travers ses fonctions registres et smart contracts constitue un moteur de la confiance. Le registre blockchain, distribué sécurisé et sans autorité centrale, révolutionne la confiance. Le smart contract, adossé à une blockchain, auto-exécutant et inaltérable assure, lui, l'exécution automatique d'actions prédéfinies. Initialement conçus pour le secteur financier, le potentiel de cette technologie s’étend à la RSE en tant que support de la norme. Les smart social contracts seraient en mesure d’automatiser les processus liés à la RSE, tandis que le registre blockchain renforcerait la transparence et la traçabilité. Un cadre juridique clair reste cependant essentiel pour concilier innovation et protection des droits. Définir le rôle de la blockchain dans une démarche de RSE pourrait transformer les interactions des entreprises avec leurs parties prenantes, renforcer la confiance, la transparence, la réactivité et, plus largement, l’effectivité de norme sociétale.