Spectroscopie et quantification du lithium par microanalyse aux rayons X
Auteur / Autrice : | Khalil Hassebi |
Direction : | Philippe Jonnard, Nicolas Rividi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie Physique |
Date : | Soutenance le 25/10/2024 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Chimie physique et chimie analytique de Paris Centre (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de chimie physique-matière et rayonnement (Paris ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Christine Lépy |
Examinateurs / Examinatrices : Benoît Dubacq, Raynald Gauvin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Silvia Richter, Burkhard Beckhoff |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La quantification dans la gamme des rayons X ultradoux reste difficile en raison de plusieurs défis analytiques, tels que le faible rendement de fluorescence et la forte auto-absorption des rayons x émis. En conséquence, la quantification d'éléments tels que le lithium n'a jusqu'à présent été réalisable qu'au moyen de techniques destructives ou d'installations coûteuses comme les synchrotrons, qui sont souvent difficilement accessibles. L'objectif de cette thèse est de développer une méthode non destructive et fiable qui peut être facilement mise en œuvre dans des environnements de laboratoire pour l'analyse et la quantification des éléments dans la gamme des rayons X ultradoux, y compris le lithium. Cela est réalisé en intégrant une plaque de zone de réflexion à haute résolution nouvellement développée dans un microanalyseur à sonde électronique. Des résultats qualitatifs et quantitatifs ont été obtenus pour différents éléments et échantillons. Les spectres obtenus ont été comparés à ceux de la littérature et aux calculs de la théorie de la fonctionnelle de la densité, et les résultats de la quantification ont été comparés, lorsque cela était possible, à la méthode de quantification standard utilisant des multicouches. Malgré de nombreux défis, cette méthode offre des résultats prometteurs et représente une avancée significative pour la quantification des éléments dans la gamme des rayons X ultradoux, y compris le lithium.