Géométrie Généralisée (exceptionnelle) des vides non-supersymétriques avec flux
Auteur / Autrice : | Vincent Menet |
Direction : | Michela Petrini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 10/09/2024 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique en Île-de-France (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de physique théorique et hautes énergies (Paris ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Mariana Graña |
Examinateurs / Examinatrices : David Andriot, Amir-Kian Kashani-Poor | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Henning Samtleben, Dimitrios Tsimpis |
Mots clés
Résumé
La construction de la théorie des cordes repose sur une symétrie reliant les bosons et les fermions, appelée supersymétrie, et qui doit être brisée à basse énergie. Les solutions supersymétriques de la théorie des cordes sont nettement plus simples que leurs homologues non-supersymétriques et peuplent donc la majorité de la littérature. Cependant, la supersymétrie peut être spontanément brisée à une énergie arbitrairement élevée. Dans cette thèse, nous étudions donc des solutions de supergravité de type II, une limite classique à basse énergie de la théorie des cordes, qui sont non-supersymétriques. Cette étude se place dans le cadre de la géométrie complexe généralisée, une généralisation de la géométrie différentielle qui unifie les transformations des coordonnées spatio-temporelles et les transformations de jauge de l'un des potentiels de la théorie des cordes, appelé le champ B. Nous construisons d'abord de nouvelles solutions de la supergravité de type II, où le mécanisme de brisure de la supersymétrie est dicté par la notion généralisée de stabilité pour les objets étendus qui sourcent les flux de supergravité. Nous dérivons ensuite une expression généralisée pour les flux de supergravité non-supersymétriques, et l'utilisons pour dériver les contraintes que les solutions de supergravité de type II non-supersymétriques doivent respecter afin que leurs théories effectives à basse énergie appartiennent à la classe bien connue de la supergravité quadridimensionelle N=1. Enfin, nous décrivons les solutions non-supersymétriques de la supergravité de type II dans le cadre de la géométrie généralisée exceptionnelle, un formalisme qui unifie les transformations des coordonnées spatio-temporelles et les transformations de jauge de tous les potentiels de la théorie des cordes.