Effets tératogénique et oncogénique de la mutation Trp53 Y217C
Auteur / Autrice : | Eliana Eldawra |
Direction : | Boris Bardot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génétique et génomique |
Date : | Soutenance le 25/03/2024 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Complexité du vivant (Paris ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dynamique de l'information génétique : bases fondamentales et cancer (Paris ; 2009-....) |
Jury : | Président / Présidente : Emmanuèle Mouchel-Vielh |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvain Provot, Emmanuelle Huillard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Janoueix-Lerosey, Celio Pouponnot |
Mots clés
Résumé
Le gène TP53 occupe la première place parmi les gènes fréquemment mutés dans les cancers humains. Il est responsable de la production du facteur de transcription p53, également appelée “gardien du génome”, avec des fonctions cellulaires diverses et des régulations complexes, largement reconnu aujourd'hui pour son rôle dans la suppression tumorale. Ma thèse s'est concentrée sur l’étude et la caractérisation de la mutation p53Y217C chez la souris (correspondant à p53Y220C chez l’homme). La plupart des mutations de TP53 affectent le domaine de liaison à l'ADN de la protéine et se trouvent généralement au niveau de sept “hotspot” mutationnels. Parmi celles-ci, la mutation Y220C est particulièrement intéressante, étant présente dans 100 000 nouveaux cas de cancer par an et dans 15 familles Li-Fraumeni prédisposées au cancer. Pour étudier cette mutation in vivo, on a développé un modèle murin exprimant une protéine p53 avec la mutation Y217C, équivalente à la Y220C chez l'homme. La caractérisation phénotypique de cette souris a révélé que la mutation non seulement désactive la fonction de la protéine, mais semble également conférer de nouvelles fonctions tératogénique et oncogénique.