Le supplice d'Armero. Une micro-histoire de la révolution colombienne de 1948
Auteur / Autrice : | Santiago Giraldo Arango |
Direction : | Olivier Compagnon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 20/06/2024 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche et de documentation sur les Amériques |
Institut : Institut des Hautes Études de l'Amérique latine (Université Paris III) | |
Jury : | Président / Présidente : Stéphane Audoin-Rouzeau |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Compagnon, Stéphane Audoin-Rouzeau, Gonzalo Sánchez G., Françoise Martinez, Georges Lomné, Valérie Robin Azevedo | |
Rapporteur / Rapporteuse : Gonzalo Sánchez G., Françoise Martinez |
Mots clés
Résumé
Cette thèse analyse les révoltes du 9 avril 1948 en Colombie, qui ont lieu à la suite de l'assassinat du leader libéral Jorge Eliécer Gaitán à Bogotá. Cette recherche s’inscrit dans la continuité des travaux de Gonzalo Sánchez qui démontra, dans les années 1980, le caractère national d’une insurrection souvent dépeinte comme strictement bogotanaise. À partir d'archives judiciaires qui documentent les révoltes dans les villes d'Armero et de Mariquita, ce travail se concentre sur les épisodes de violence pendant cette conjoncture de 11 jours, où la recherche constante de l’ennemi intérieur crée des conditions favorables à la désignation de boucs émissaires. La mort du prêtre Pedro María Ramírez Ramos, assassiné à la machette par ses propres paroissiens dans la ville d’Armero le 10 avril 1948, constitue ainsi un observatoire privilégié du recours à la violence en contexte de guerre civile révolutionnaire.