La Rhétorique de la prudence dans les Maximes de La Rochefoucauld, ou le je des Maximes
Auteur / Autrice : | Marie-Alix Lemercier de Richemont |
Direction : | Sophie Houdard, Anne Régent-Susini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature et civilisation françaises |
Date : | Soutenance le 23/03/2024 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Formes et idées de la Renaissance aux Lumières (2005-... ; Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Calas |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Houdard, Anne Régent-Susini, Frédéric Calas, Agnès Cousson, Charles-Olivier Stiker-Metral | |
Rapporteur / Rapporteuse : Agnès Cousson, Charles-Olivier Stiker-Metral |
Mots clés
Résumé
Cette thèse scrute les Maximes de La Rochefoucauld à travers le prisme de la prudence, rationalité ancienne, art du jugement et de la prise de décision, principe de réflexion et d’action. Les Maximes se présentent comme l’expression d’un je qui se profile en tant que Prudens doté de la vertu de prudence. Cet ethos permet au locuteur d’articuler une parole de vérité et un rôle de parrhêsias mondanisé. À travers lui se joue à la fois l’infaillibilité du discours des Maximes, qui ne peuvent jamais être prises en défaut, et la fascination qu’elles exercent sur leurs lecteurs successifs, invités à déceler un sens malgré leur auteur. La prudence du locuteur agit comme une clé transcendant les variations des multiples énonciations spécifiques aux Maximes. Elle s’accomplit dans une opacification du langage qui constitue la substance de leur enseignement.