Thèse soutenue

Modélisation statistique de l'impact du risque climatique sur la solvabilité des banques

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Auteur / Autrice : Guillaume Flament
Direction : Valentin Patilea
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques et leurs interactions
Date : Soutenance le 09/12/2024
Etablissement(s) : Rennes, École Nationale de la Statistique et de l'Analyse de l'Information
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques et sciences et technologies de l'information et de la communication (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche en Economie et Statistique (Palaiseau ; 1993-....) - Centre de Recherche en Economie et en Statistique / CREST
Ecole d'ingénieurs : Ecole nationale de la statistique et de l'analyse de l'information (1994-.... ; Bruz, Ille-et-Vilaine)
Jury : Président / Présidente : Christophe Hurlin
Examinateurs / Examinatrices : Anne Vanhems, Myriam Vimond
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian M. Hafner, Emmanuel Flachaire

Résumé

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Cette thèse propose une adaptation du modèle de Merton-Vasicek. Ce modèle à facteur commun permet de calculer les pertes extrêmes liées à un portefeuille de crédits. Usuellement, ce facteur est considéré comme étant Gaussien et le modèle ne permet pas l’intégration de variables macroéconomiques. Dans ce manuscrit nous proposons de définir les pertes extrêmes à partir des quanti les du facteur commun conditionnels à des variables macroéconomiques. Nous proposons deux types de modèles semi-paramétriques pour es­ timer ces quantités. Nous montrons leur perti­ nence aussi bien sur des exercices numériques que sur des données réelles.Cependant, intégrer le risque climatique dans le calcul de pertes extrêmes nécessite l’introduction de scénarios macroéconomiques qui serviront ensuite de variables explicatives dans ce modèle de Merton-Vasicek. Nous pro­ posons donc d’intégrer des contraintes environ­ nementales dans un IAM, le modèle DICE. En particulier, nous proposons d’intégrer Vexergy dans la modélisation de la productivité totale des facteurs avant d’intégrer cette modélisation pour générer des trajectoires de (dé-)croissance économique, qui pourrait ensuite être inté­ grée comme variable explicative aux modèles précédemment présentés.