Analyse de la complexité institutionnelle de la collaboration public-privé au sein des projets d'équipements ludo-sportifs : le cas des concessions de travaux de centres aquatiques français
Auteur / Autrice : | Antoine Barbier |
Direction : | Nadine Dermit-Richard, Barbara Evrard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Staps |
Date : | Soutenance le 16/02/2024 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Homme, sociétés, risques, territoire (Rouen) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études des transformations des activités physiques et sportives (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime ; 2004-....) |
établissement co-accrédité : Université de Rouen Normandie (1966-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Durand |
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Bayle | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Guillaume Bodet, Bastien Soulé |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En France, 83% du parc d’équipements sportifs appartient aux collectivités qui doivent en financer le renouvellement et l’adaptation à de nouvelles pratiques ludiques et hygiéniques, dans un contexte de contrainte budgétaire croissante. En conséquence, elles ont développé des collaborations avec le secteur privé qui ont récemment pris la forme des concessions de travaux, permettant de déléguer à un groupement d’entreprises privées une mission globale (financement, conception, construction et exploitation-maintenance). Cette forme de contractualisation redéfinit le positionnement et les stratégies des différents acteurs au sein des projets d’équipements sportifs. Dès lors, la problématique de cette thèse consiste à analyser les modalités de collaboration public-privé dans le cadre de projets de concession de travaux d’équipements sportifs. Cette question sera en particulier étudiée dans le cadre des projets de concession de centres aquatiques, à partir du concept de logiques institutionnelles (Thornton et al., 2012). Pour cela, cinq projets de centres aquatiques français ont été investigués à partir de 31 entretiens semi-directifs complétés par un corpus documentaire pour chaque cas (n = 378).Ce travail met en avant le besoin de compétences spécifiques sur les projets, dont la gestion doit s’inscrire dans une démarche plus large de management de projet. Les résultats permettent également de questionner la notion de risque économique ainsi que la place du service public au sein de ces équipements hybrides (Richet et al., 2009), tout en relativisant l’efficience permise par la globalisation des missions au sein d’un même contrat.