Les courants socialistes et communistes en France sous la IIIe République, du local au transnational, de la monographie à la prosopographie
Auteur / Autrice : | Julien Chuzeville |
Direction : | Jean-Numa Ducange |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 10/01/2024 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de recherche d'histoire (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime ; 2004-....) |
établissement co-accrédité : Université de Rouen Normandie (1966-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean Vigreux |
Examinateurs / Examinatrices : Carole Christen, Julian Mischi, Patrizia Dogliani, Christine Bouneau | |
Rapporteur / Rapporteuse : Carole Christen, Julian Mischi |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
En étudiant l’histoire des différents courants du socialisme et du communisme en France depuis la défaite de la Commune de Paris jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, on met l’accent sur différents thèmes essentiels : l’internationalisme, les rapports avec le féminisme, l’analyse critique de l’impérialisme, l’anticolonialisme. Des éclairages détaillés sont apportés en particulier sur la période primordiale de l’unité socialiste, celle du Parti socialiste SFIO de 1905 à 1914 – dont sont issus par la suite tous les partis et groupes socialistes et communistes en France. Mon but est ici d’essayer de comprendre pour quoi militent ces socialistes, et comment ils le font. Leurs pratiques organisationnelles sont-elles en harmonie avec leurs objectifs politiques ? Comment analysent-ils le monde dans lequel ils vivent, et qu’ils veulent changer ? Quelle est la nature de leur internationalisme, affirmé jusque dans le nom de leur parti ? Quelle est leur place dans le mouvement ouvrier en général ? L’approche historique par diverses focales est complétée notamment par l’étude du militantisme à la base (les réunions de sections), l’attention aux parcours militants sur le temps long, et le regard des socialistes d’autres pays (par exemple en examinant l’attitude et les écrits de Rosa Luxemburg pendant l’affaire Dreyfus).