Zone grise des politiques d'occupation et de la politique identitaire nationale-socialiste à l'égard des populations allemandes à l'étranger : le cas des prétendus représentants de la "germanité" du district de Lublin (1939-1945)
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Auteur / Autrice : | Léa Martin |
Direction : | Michel Catala, Thomas Sandkühler |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 06/05/2024 |
Etablissement(s) : | Nantes Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique (Nantes) |
Jury : | Président / Présidente : Stanislas Jeannesson |
Examinateurs / Examinatrices : Franka Maubach | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stephan Lehnstaedt, Jean-Luc Leleu |
Mots clés
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Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
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Le présent travail esquisse les grands traits d’une recherche menée sur une catégorie de la population polonaise soumise à l’occupation nazie dans le district de Lublin, les Volksdeutsche. Censés incarner, selon l’idéologie raciale nazie, de parfaits descendants d’Allemands, leur identification sur le terrain pose en réalité de multiples problèmes aux autorités d’occupation. À la fois réalité physique et concept identitaire erratique et fallacieux, les prétendus représentants de la germanité en Pologne témoignent de l’enjeu capital que constitue l’identité dans l’exceptionnalité du temps de la guerre ; non seulement pour ceux qui imposent le cadre définitionnel, mais également pour les populations qui y sont soumises.