Thèse soutenue

Identification de profils omiques liés à la sévérité des maladies psychiatriques du spectre affectif à psychotiques

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Auteur / Autrice : Pierre Solomon
Direction : Jérémie Poschmann
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie cellulaire
Date : Soutenance le 13/12/2024
Etablissement(s) : Nantes Université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche en Transplantation et Immunologie
Jury : Président / Présidente : Marion Leboyer
Examinateurs / Examinatrices : Raoul Belzeaux, Anne Roumier
Rapporteur / Rapporteuse : Marion Leboyer, Raoul Belzeaux

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les troubles psychiatriques (TP), tels que la schizophrénie, et les troubles bipolaires, affectent environ 12,5% de la population mondiale en 2019. Ces troubles sont définis par une perturbation de la cognition, de l’humeur, et du comportement d’un individu. Aujourd’hui, la psychiatrie est la seule branche de la médecine moderne pour laquelle aucun biomarqueur (BM) n’a été validé pour aider à réaliser le diagnostic. Pourtant, de nombreuses études montrent qu’il existe un lien entre le système immunitaire (SI) et les TP. Il devrait donc être possible d’identifier des BM des TP dans le sang. Lors de cette thèse, j’ai utilisé des méthodes omiques pour investiguer le SI d’individus atteints de TP après les avoir regroupés par la similarité de leurs troubles ou selon la sévérité de leurs symptômes. J’ai identifié des signatures altérées de miRNA spécifiques ou communes à des groupes élargis de TP, incluant des miARN déjà associés aux TP ainsi que d’autres qui ne l’étaient pas déjà. J’ai également étudié le SI de patients atteints de TP après les avoir classés de façon non supervisée en 2 groupes, selon la sévérité de leurs symptômes, à l’aide des données phénotypiques collectées durant l’étude longitudinale PsyCourse (IPPG, Germany). Si les analyses du méthylome et du miRNA n’ont pas permis d’identifier de différences entre les 2 groupes de sévérité, l’analyse du protéome a permis d’identifier des signatures spécifiques avec notamment une up-régulation de PLAUR, un gène connu pour être associé à la disruption de la barrière hémato-encéphalique et aux capacités cognitive des individus. Dans l’ensemble, cette thèse apporte un éclairage sur les signatures moléculaires liées à la sévérité des TB.