Engagement de CD28H : opportunité de stimulation et défis liés à l’expression de HHLA2.
Auteur / Autrice : | Raphaëlle Leau |
Direction : | Fabienne Haspot, Simon Ville |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance le 03/12/2024 |
Etablissement(s) : | Nantes Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Center for Research in Transplantation and Translational Immunology |
Jury : | Président / Présidente : Antoine Toubert |
Examinateurs / Examinatrices : Anne Jarry | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Chaput-Gras, Jacques Nunès |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans un contexte où les immunothérapies ont révolutionné le traitement des cancers, certains patients demeurent réfractaires, soulignant la nécessité de découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques. Cette thèse traite de l’étude de CD28H, un récepteur activateur dont le ligand, HHLA2, faiblement exprimé par les cellules épithéliales, suscite un intérêt croissant en raison de sa surexpression dans de nombreux cancers. Ma thèse explore la possibilité de cibler CD28H, afin de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques d’une part et traite des conséquences de l’engagement de CD28H à son ligand, HHLA2, d’autre part. Nous avons montré que l’engagement de CD28H par un anticorps monoclonal agoniste active les cellules NK, renforçant ainsi leur potentiel antitumoral. Cependant, lorsque CD28H est engagé par HHLA2, exprimé à la surface de cellules génétiquement modifiées pour cette étude, une perte rapide de l’expression de CD28H sur les cellules NK et les lymphocytes T est observée. Nos recherches révèlent que CD28H est alors internalisé et dégradé par la voie lysosomale, un phénomène également confirmé avec des cellules tumorales exprimant naturellement HHLA2. Ces observations suggèrent que la surexpression de HHLA2 dans les tumeurs pourrait entrainer une perte d’expression de CD28H sur les cellules immunitaires infiltrantes. Bien que les mécanismes sous- jacents ne soient pas totalement élucidés, leur compréhension est essentielle pour exploiter le potentiel de CD28H en tant que future cible d’immunothérapie.