Thèse soutenue

Aerotaxis and the collective spreading of social and asocial amoebae

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Auteur / Autrice : Nasser Ghazi
Direction : Jean-Paul RieuChristophe Anjard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 19/12/2024
Etablissement(s) : Lyon 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Physique et Astrophysique de Lyon (Lyon ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Lumière Matière
Jury : Président / Présidente : Violaine Sée
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Rieu, Christophe Anjard, Olivier Théodoly, Nicolas Desprat, Carine Douarche
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Théodoly, Nicolas Desprat

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse étudie les mécanismes de l'aérotaxie—le mouvement dirigé en réponse aux gradients d'oxygène—chez l'amibe sociale Dictyostelium discoideum (Dd) et l'amibe asociale Acanthamoeba castellanii (Ac). En combinant des observations expérimentales avec la modélisation réactiondiffusion (RD), nous explorons comment ces organismes réagissent à l'hypoxie et comment leurs comportements collectifs émergent. En commençant par Dd, nous développons davantage le flux aérotactique en utilisant des données expérimentales et l'intégrons dans un modèle RD qui simule avec succès la formation et la propagation d'anneaux cellulaires observés dans des essais spot confinés en raison de gradients d'oxygène auto-générés. Une analyse systématique des paramètres du modèle RD révèle leurs influences respectives sur la propagation aérotactique collective. En étendant notre étude de l'aérotaxie à Ac, nous constatons qu'une densité cellulaire accrue chez Ac conduit à une diminution de la motilité en raison d'effets induits par les collisions, que nous modélisons en utilisant la théorie du libre parcours moyen. Dans les essais de confinement, les cellules d'Ac affichent également une propagation aérotactique collective entraînée par des gradients d'oxygène auto-générés ; à haute densité, une bande dissipative et des cellules leaders émergent, et à faible densité, des cellules se déplaçant de manière balistique s'éloignent de la colonie initiale. En incorporant dans le modèle RD des coefficients de diffusion et des potentiels aérotactiques dépendant de la densité, obtenus expérimentalement, nous simulons avec précision ces comportements observés.