Thèse soutenue

Contextualisation de la capacité d'innovation : une perspective sectorielle et comportementale

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Auteur / Autrice : Mariela Martínez Chacón
Direction : Laure MorelManon Enjolras
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des systèmes industriels
Date : Soutenance le 25/03/2024
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale SIMPPé - Sciences et ingénierie des molécules, des produits, des procédés, et de l'énergie (Lorraine ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Équipe de recherche sur les processus innovatifs (Nancy)
Jury : Président / Présidente : Jérôme Dinet
Examinateurs / Examinatrices : Laure Morel, Manon Enjolras, Gwenola Yannou-Le Bris, Emmanuel Caillaud, Daniel Galvez Manriquez
Rapporteur / Rapporteuse : Gwenola Yannou-Le Bris, Emmanuel Caillaud

Résumé

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Dans la société actuelle, les entreprises ont des défis très importants à relever. La création d’opportunités ne représente pas seulement un défi en soi, mais aussi un effort important que les entreprises doivent mettre en œuvre pour les rendre durables dans un environnement dynamique (Pençe et al., 2019). L'une des possibilités à suivre dans ce contexte est la capacité d’innovation. Celle-ci représente une clé essentielle et stratégique pour les organisations. (Rodrigues et al., 2006 ; Tidd et al, n.d. ; Wolf et al., 2021). L'amélioration de la capacité d'innovation d'une entreprise lui permet de développer et de coordonner le processus d'innovation et d'utiliser les intrants pour produire des extrants innovants (Adams et al., 2006). La majorité des auteurs qui proposent un modèle ou une définition de la capacité d'innovation s'accordent à dire que ce concept implique un ensemble d'éléments multifactoriels et qu'il n'est pas indépendant de la réalité du contexte d'innovation. (Feeny et al., 2003 ; Francis et al., 2005 ; Galvez et al., 2013a ; Oliveira et al., 2019 ; Rodrigues et al., 2006). Cependant, même si les études récentes sur l'innovation se concentrent sur la création de modèles tels que l'innovation ouverte, l'innovation lean, l'innovation incrémentale et autres, afin d'améliorer la manière dont l'organisation met en œuvre, gère et mesure la capacité d'innovation, seules quelques études ont un impact sur les facteurs liés au contexte organisationnel. La capacité d'innovation est vulnérable aux facteurs contextuels et ses performances peuvent être gérées dans cet environnement (Ali et al., 2020 ; Voss et al., 2008). La capacité à innover est également liée à des facteurs individuels, du point de vue de la personne impliquée dans l'innovation (perspective comportementale). Mais il existe peu de littérature sur les compétences individuelles, même si celles-ci sont un facteur fondamental pour trouver l'efficacité proposée dans le modèle d'innovation. Plus les compétences individuelles peuvent être améliorées, plus la capacité d'innovation peut être renforcée. (Adams et al., 2006 ; Boly et al., 2014 ; Gehani, 2011 ; Hiltunen et al., 2016). Malgré l'importance de la perspective comportementale, il existe des lacunes et des contradictions dans les principaux modèles (Martinez et al., 2022), ce qui suppose une difficulté, un modèle non uniforme ou une voie peu commune pour analyser les compétences individuelles dans le processus d'innovation, afin d'améliorer les performances en matière l'innovation. La pertinence de cette lacune implique que certaines des pratiques de recrutement, de travail en équipe, de délégation des rôles, de formation et de motivation pour les processus d'innovation peuvent être mal ciblées et inefficaces. Cette thèse propose d'explorer la contextualisation de la capacité d'innovation des PME, pour l'adoption d'un guide à travers l'analyse sectorielle et comportementale pour examiner le contexte, proposer des stratégies, et améliorer l'interprétation et la réponse des PME au contexte.