Etude de la consommation d'oxygène et l’impact des déficiences chez les personnes post-AVC lors des activités de marche variées
Auteur / Autrice : | Amine Guediri |
Direction : | Stéphane Mandigout, Maxence Compagnat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Chimie Santé mention Sciences et techniques des activités physiques et sportives |
Date : | Soutenance le 19/12/2024 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ω-LIM-Biologie-Chimie-Santé (Limoges ; 2022-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Handicap, Activité, Vieillissement, Autonomie, Environnement |
Jury : | Président / Présidente : Anaïck Perrochon |
Examinateurs / Examinatrices : Charles Sebiyo Batcho | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascale Duché, Thierry Lejeune |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’AVC est la première cause du handicap neurologique acquis. La marche est l’activité la plus déterminante pour l’autonomie et la qualité de vie après un AVC. Cependant, le niveau d’activité physique (AP) reste faible chez cette population en raison des diverses déficiences. Par ailleurs, nous supposons que les recommandations d’AP destinées à cette population pourraient ne pas être adaptées à leur état de santé, notamment en termes d’intensité. Ainsi, l'objectif général de ce travail est d’évaluer l’impact des déficiences post-AVC sur la mobilité des patients, en quantifiant leur niveau quotidien d’AP et en mesurant de manière précise le V̇O2 lors des activités de marche variées. Nous avons mené une revue systématique incluant 47 articles et regroupant 1749 personnes post-AVC pour étudier le nombre de pas quotidiens de cette population au regard de leurs déficiences. La moyenne du nombre de pas était de 3757avec un effet significatif des déficiences sur le nombre de pas. Ensuite, nous avons conduit une étude expérimentale avec 30 personnes post-AVC et 30 sujets sains pour évaluer leur V̇O2 lors des différentes activités de marche (marche sur un terrain plat, montée et descente des escaliers, marche sur un terrain irrégulier, marche en côte et marche en descente). Le groupe AVC présente des valeurs de V̇O2 inférieures à celles des sujets sains lors de la majorité des tâches. L'écart le plus marqué entre les deux groupes a été observé lors de la montée des escaliers, avec une différence de 4,6 ml.kg-1.min-1 d'O2. En revanche, le coût énergétique était systématiquement plus élevé chez le groupe AVC pour toutes les tâches et le plus grand écart a été observé lors de la descente des escaliers. Ces résultats appuient l'importance de personnaliser les interventions en AP en fonction des déficiences spécifiques de chaque personne post-AVC, indépendamment de la phase de l'AVC, et suggèrent que les recommandations d'AP devraient considérer le surcoût énergétique.