La preuve numérique : étude comparative du droit français, libanais et québécois
| Auteur / Autrice : | Nagham Mrad |
| Direction : | Étienne Vergès, Bilal Osman Abdallah |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Droit privé |
| Date : | Soutenance le 11/12/2024 |
| Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes en cotutelle avec Université Libanaise |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences juridiques (Grenoble, Isère, France ; 2003-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches juridiques (Grenoble, Isère, France ; 1995-....) |
| Jury : | Président / Présidente : Ingrid Maria |
| Examinateurs / Examinatrices : Mona Al Achkar | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Corinne Bléry, Ali Ibrahim |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La droit de la preuve a subi, avec l’ère du numérique, des transformations profondes, introduisant des nouvelles formes de preuve. En réponse à ses avancées technologiques, le droit de la preuve a dû s’adapter afin de pouvoir encadrer adéquatement les nouvelles formes de preuve numérique, produits en procès.L’adaptation à ces nouvelles technologies n’est pas toutefois la même dans les systèmes juridiques français, libanais et québécois. Ainsi, bien qu’elle est similaire en droit français et en droit libanais, elle diffère en droit québécois, qui intègre la notion de document technologique dans la loi concernant le cadre juridique des technologies de l’information. Deux approches distinctes poursuivent en effet la même finalité d’assurer un encadrement rigoureux de ces nouvelles formes de preuves technologiques. Ainsi, alors que le droit libanais et le droit français se concentrent sur les écrits électroniques, le droit québécois adopte une approche plus large, incluant non seulement les écrits électroniques mais également toute forme de document technologique à savoir les témoignages et mes éléments matériels également.L’adaptation des lois, bien qu’elle semble être différente, toutefois les trois systèmes juridiques s’accordent sur un régime presque commun concernant ces nouvelles formes d’éléments de preuve. Un contrôle similaire est ainsi effectué s’agissant de l’authenticité des éléments de preuve numérique mais également de leurs licéités.Alors à travers cette approche comparative, la présente étude tend à montrer que même si les approches d’adaptation sont différentes, la marche poursuivi par les tribunaux pour admettre et recevoir ces éléments de preuves sont similaires du point de vue du contrôle de l’authenticité et de la licéité de ces preuves.