Identification et caractérisation des facteurs cellulaires gouvernant l’entrée du virus de la Fièvre Hémorragique de Crimée-Congo
Auteur / Autrice : | Maureen Ritter |
Direction : | François-Loïc Cosset, Chloé Journo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 27/09/2024 |
Etablissement(s) : | Lyon, École normale supérieure |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Biologie Moléculaire Intégrative et Cellulaire (Lyon ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre International de Recherche en Infectiologie (Lyon ; 2013-....) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre-Yves Lozach |
Examinateurs / Examinatrices : Chloé Journo, Pierre-Yves Lozach, Aurélie Albertini, Jean-Luc Battini | |
Rapporteur / Rapporteuse : Aurélie Albertini, Jean-Luc Battini |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) est un pathogène émergent mortel appartenant au genre des Orthonairovirus. Le virus est transmis par les tiques et a un large tropisme, infectant l'homme, le bétail, ou les oiseaux. Jusqu'à récemment, le récepteur d'entrée du CCHFV n'était pas identifié. Dans ce contexte et en utilisant des particules virales compétentes pour la transcription et l'entrée (tecVLPs), j'ai évalué le rôle de du récepteur des lipoprotéines de faible densité (LDL-R), et déterminé qu’il jouait un rôle dans l'infection par le FHCC. Le LDL-R est un récepteur de transfert de lipides qui permet l'absorption du cholestérol en circulation. Cette internalisation est médiée par les apolipoprotéines E et B (apoE et apoB), présentes sur le cholestérol, et qui se lient aux récepteurs. En utilisant des anticorps, des protéines solubles et des knock-down, j'ai pu déterminer que LDL-R favorise l'infection par le FHCC. Ensuite, j'ai montré que le LDL-R était plus précisément un facteur de d’attachement et d'internalisation en cellules humaines. Ensuite, j'ai pu déterminer que l'apoE est présente sur le virion et favorise la liaison au récepteur, donc l'entrée du virus. Enfin, grâce à une collaboration, j'ai pu confirmer mes résultats en utilisant le virus sauvage. En résumé, j'ai découvert un facteur permettant l’attachement et l'internalisation du FHCC dans les cellules humaines. De plus, j'ai caractérisé que l'interaction virus-récepteur peut se faire par l'intermédiaire d’apoE incorporées dans les particules.