À la recherche des juifs spoliés : pillages et ''aryanisation'' au Luxemboug pendant la Seconde guerre Mondiale
Auteur / Autrice : | Blandine Landau |
Direction : | Isabelle Backouche, Andreas Fickers |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et civilisations |
Date : | Soutenance le 28/03/2024 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS en cotutelle avec Université du Luxembourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Jury : | Président / Présidente : Denis Scuto |
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Backouche, Andreas Fickers, Denis Scuto, Kim Oosterlinck, Marie-Bénédicte Vincent-Daviet, Sarah Gensburger | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Kim Oosterlinck, Marie-Bénédicte Vincent-Daviet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Suite aux travaux de la Commission spéciale pour l'étude des spoliations des biens juifs au Luxembourg pendant les années de guerre 1940-1945 (2001-2009), trois idées dominaient la compréhension de la dépossession des personnes considérées comme juives au Luxembourg pendant la Seconde Guerre Mondiale. La première, reprenant la phrase de Paul Cerf, était de penser qu’il n’y avait « point de Rothschild parmi les juifs luxembourgeois », autrement dit qu’il n’y avait pas de collection d’œuvres d’art parmi cette population. La deuxième était que les bénéficiaires de la dépossession furent les organisations allemandes et leurs soutiens. La troisième était que le montant global de la dépossession pouvait être évalué sur la base de la comptabilité du Chef der Zivilverwaltung, l’administration civile allemande. Par une approche microhistorique et l’étude de deux cas – celui des propriétaires d’œuvres d’art et celui des habitants d’un quartier de la ville d’Esch-sur-Alzette – la thèse remet en question ces idées et ouvre la voie à de nouveaux développements des Holocaust studies sur un territoire jusqu’ici peu étudié.