Giovanni Poleni – Lettres à quelques savants et libraires d'Europe du Nord (P. van der Aa, H. Uytwerf, J.-E. Kapp, J.-J. Dortous de Mairan, H.-L. Guérin, P. Gosse, P. van Musschenbroek, F. de Thoms)
Auteur / Autrice : | Gwenaëlle Gobé-Étienne |
Direction : | Marie-Thérèse Cam |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures anciennes |
Date : | Soutenance le 11/12/2024 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Bretagne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'étude des correspondances et journaux intimes (Brest ; 1982-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Yves Guillaumin |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Thérèse Cam, Jean-Yves Guillaumin, Emmanuelle Chapron, Fanny Marcon, Agnès Cousson, Philippe Fleury, Geoffrey Williams | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Yves Guillaumin, Emmanuelle Chapron |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse, qui s’inscrit dans le projet EUROPOLENI, présente une partie de l’immense correspondance en latin de Giovanni POLENI (1683-1761) qui fut professeur de mathématiques, physique, astronomie, philosophie expérimentale, et construction navale à l’université de Padoue. Impliqué dans la société de son temps, ce savant poly-mathe mit ses multiples compétences (philologie, hydrologie et architecture) au service de ses concitoyens. Par ailleurs, ses nombreuses publications lui valurent une reconnaissance internationale ainsi que des inscriptions dans de nombreuses sociétés savantes dont les plus prestigieuses. Le corpus retenu regroupe les échanges de G. POLENI avec trois savants : un professeur de rhétorique de Leipzig, J.-E. KAPP, un académicien parisien, J.-J. Dortous de MAIRAN, un physicien de Leyde, P. van MUSSCHENBROEK, quatre libraires : P. van der AA à Leyde, H. UYTWERF à Amsterdam, H.-L. GUERIN à Paris, P. GOSSE à La Haye et un diplomate de Leyde, le comte F. de THOMS. Le corpus (auquel ont été joints des échanges complémentaires en lien avec celui-ci) se monte à un total de 203 lettres. Ces documents manuscrits inédits ont été transcrits, puis traduits du latin et annotés en cas de besoin ; les informations, synthèses et commentaires sont répartis entre les introductions. Ces lettres enrichissent ainsi le corpus de correspondances scientifiques disponible pour la période des Lumières.