Impacts of mesoscale and submesoscale dynamics on the fate of exported particles to the deep ocean
Auteur / Autrice : | Lu Wang |
Direction : | Laurent Mémery, Jonathan Gula |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Océanographie physique et environnement |
Date : | Soutenance le 22/05/2024 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la mer et du littoral (Plouzané) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des sciences de l’environnement marin (Plouzané, Finistère) - Laboratoire d'Océanographie Physique et Spatiale (Plouzané, Finistère) |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Carton |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Mémery, Jonathan Gula, Xavier Carton, Guillaume Lapeyre, Adrian Martin, Amala Mahadevan | |
Rapporteur / Rapporteuse : Guillaume Lapeyre, Adrian Martin |
Mots clés
Résumé
Les observations à long terme du flux de particules qui sédimentent sont principalement effectuées par des pièges à particules profonds. Dans cette thèse, les impacts de la dynamique à mésoéchelle et à sous-mésoéchelle sur l’export de particules qui s’enfoncent rapidement, sont étudiés par le biais d’expériences de suivi lagrangien de particules, backward et forward, en utilisant les résultats d’une simulation à 2 km de résolution de l’océan Atlantique Nord sur une période de 7 ans. Les rétro-trajectoires montrent que les tourbillons de mésoéchelle peuvent transporter des particules sur des centaines de kilomètres jusqu’aux pièges à particules du site de l’observatoire à long terme PAP (16.5°W, 49.0°N). La variabilité mensuelle des sources de particules montre qu’un tourbillon localement dominant sur le site PAP peut piéger efficacement les particules dans un domaine restreint. En partant d’un ensemencement homogène de particules à 200m, les simulations forward révèlent que la saisonnalité et la variabilité spatiale des collectes de particules à 1000m peuvent résulter uniquement de la dynamique océanique. L’analyse de clustering de particules recueillies dans une zone cible de 200 x 200 km suggère que les variations saisonnières du nombre de particules dans les classes majoritaires en hiver et au printemps, sont liées aux activités tourbillonnaires à mésoéchelle et au développement des fronts. En automne et au début de l’hiver, les classes les plus importantes de particules sont avant tout associées à une dynamique locale « de fond » (définie par de faibles activités tourbillonnaires et frontales).