Simulations numériques du mouvement brownien confiné
Auteur / Autrice : | Elodie Millan |
Direction : | Thomas Salez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lasers, Matière et Nanosciences |
Date : | Soutenance le 11/04/2024 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences physiques et de l’ingénieur (Talence, Gironde ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Ondes et Matière d'Aquitaine |
Jury : | Président / Présidente : Thomas Bickel |
Examinateurs / Examinatrices : Salima Rafaï | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Micheline Abbas, Hendrik Meyer |
Mots clés
Résumé
Le mouvement brownien est le déplacement erratique de particules microscopiques immergées dans un fluide en raison de l’agitation thermique des molécules du fluide environnant. Il est possible de décrire le mouvement brownien à l’aide de l’équation de Langevin. Cependant, près d’une paroi, une particule se déplace beaucoup plus lentement en raison des conditions de non-glissement du fluide à la paroi. Ainsi, les mobilités et les coefficients de diffusions de la particule, parallèle et perpendiculaire à la paroi, sont impactés localement par le confinement et conduisent à l’émergence d’un bruit dit multiplicatif. En conséquence, lorsqu’il est confiné, le mouvement brownien n’est plus gaussien. En outre, les effets non-gaussiens sont difficiles à observer à tout temps. Au cours de ma thèse, j’ai développé des simulations numériques optimisées et efficaces afin d’étudier, sur de larges fenêtres spatiale et temporelle, le mouvement brownien confiné entre deux parois rigides. Dans ce manuscrit, je présente en détail l’algorithme développé et l’ensemble des méthodes d’optimisation pour réduire le temps de calcul des simulations. Je présente également les méthodes d’analyse du mouvement brownien et je les applique au cas confiné afin de caractériser qualitativement et quantitativement les aspects non-gaussiens des déplacements d’une particule brownienne. Ces travaux ont permis de confirmer les prédictions théoriques, en particulier pour les temps longs, inaccessibles expérimentalement.