Les services consulaires français dans le sud de la mer Rouge dans la deuxième moitié du XIXe siècle (1839-1899)
| Auteur / Autrice : | Hibo Fadoul Farah |
| Direction : | Géraud Poumarède |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
| Date : | Soutenance le 14/06/2024 |
| Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études des mondes moderne et contemporain (Pessac, Gironde) |
| Jury : | Président / Présidente : Philippe Chassaigne |
| Examinateurs / Examinatrices : Géraud Poumarède, Claire Laux, Odile Moreau, Fabrice Jesné | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Laux, Odile Moreau |
Mots clés
Résumé
Au XIXe siècle, l’institution consulaire française à travers des ordonnances, des arrêtés et des décrets se réorganise et se consolide et le nombre des consulats, des vice-consulats et des agences consulaires à l’étranger se multiplient. On assiste à une véritable expansion du réseau consulaire français à l’étranger qui s’explique par le développement des échanges internationaux et l’expansion coloniale. Ainsi, en 1823, on compte 100 postes consulaires français à l’étranger puis 124 postes dès 1830 avant d’atteindre 171 postes consulaires en 1879. Ces postes consulaires français sont implantés en Europe, en Amérique, en Asie ainsi qu’en Afrique. C’est durant la deuxième moitié du XIXe siècle que les postes consulaires français s’étendent jusqu’en mer Rouge avec l’expansion coloniale française en Afrique du Nord et le développement des échanges entre l’Europe, l’extrême Orient et l’océan Indien. Si le consulat français d’Alexandrie reste le plus ancien consulat français en mer Rouge (création du poste vers le XIVe siècle), entre 1839 et 1880, la France implante sept postes consulaires (à Djeddah, à Massaouah, à Aden, à Suez, à Port-Saïd, à Ismaïlia et à Hodeïdah) sur les deux rives de la mer Rouge. C’est à travers ces différents postes consulaires, confiés à des agents aux profils variés, que la France tente, tout au long du XIXe siècle, de promouvoir son commerce et d’ancrer son influence dans une région où le pouvoir ottoman s’affaiblit et où la présence anglaise puis italienne s’intensifie.