La transformation alimentaire est-elle toujours compatible avec les promesses de valeur du bio ? : Une étude du point de vue des consommateurs à travers les représentations mentales et la valeur perçue
Auteur / Autrice : | Ida Fartsi |
Direction : | Ivan Dufeu, Gildas Appéré, Gwenaëlle Briand Decré |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 12/01/2024 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et sciences de gestion - Pays de Loire (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Entreprise : Institut technique de l'agriculture biologique (France) |
Laboratoire : Groupe de recherche angevin en économie et management | |
Jury : | Président / Présidente : Sihem Dekhili |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Pras, Sandra Camus, Muriel Travers | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sihem Dekhili, Marine Le Gall-Ely |
Mots clés
Résumé
La recherche en transformation alimentaire a permis de développer des technologies permettant une meilleure conservation des qualités naturelles des aliments. Dans un contexte d’asymétrie d’information, les entreprises transformatrices de produits bio s’interrogent sur l’acceptabilité de ces technologies. La réglementation européenne de la production biologique (Eurofeuille), quant à elle, introduit des principes applicables à la transformation biologique. Toutefois, il n’existe pas de définition, ni de critères opérationnels précis de la transformation biologique. Une tension entre l’univers de la bio et l’univers de la transformation alimentaire émerge de cette recherche et interroge la compatibilité possible du point de vue des consommateurs. Une première étude qualitative a permis de dégager des représentations mentales des consommateurs vis-à-vis de ces produits etde révéler la primauté de la naturalité perçue. Une deuxième étude expérimentale examine l’impact des technologies de transformation alimentaire sur les réactions des consommateurs lorsqu’il s’agit de produits bio. Deux produits (purée de pommes et plat préparé) ont été soumis à analyse avec un plan factoriel complet : 2 (mode de production : conventionnel versus biologique) × 3 (technologies : conduction versus ohmique versus hautes pressions hydrostatiques). Les résultats de cette recherche confirment des effets d’interaction positifs entre le bio et les technologies usuelles (par rapport aux technologies alternatives), toutefois, des disparités entre les produits sont observées. La présente thèse ouvre un nouveau champ de recherche et invite à poursuivre les investigations sur cette thématique.