Implication des microARNs dans la communication plante-microbiote rhizosphérique
Auteur / Autrice : | Harriet Middleton |
Direction : | Abdelhak El Amrani, Etienne Yergeau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Écologie, évolution |
Date : | Soutenance le 07/07/2023 |
Etablissement(s) : | Université de Rennes (2023-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Écologie, Géosciences, Agronomie, Alimentation (Rennes ; 2022-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Ecosystèmes, Biodiversité, Evolution (Rennes ; 1996-....) |
Jury : | Président / Présidente : Florence Wisniewski-Dyé |
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Monard, Fabienne Vailleau | |
Rapporteur / Rapporteuse : Florence Wisniewski-Dyé, Feth-el-Zahar Haichar |
Mots clés
Résumé
Ici, grâce au séquençage petits ARNs, nous avons découvert la présence de miARNs dans la rhizosphère d’Arabidopsis thaliana et Brachypodium distachyon. A travers le séquençage 16S/ITS des communautés microbiennes des racines et de la rhizosphère de plantes mutantes, affectées dans la biosynthèse des petits ARNs, nous avons observé le rôle structurant de ces derniers sur le microbiote. Nous avons d’ailleurs confirmé ce rôle en utilisant une approche plus fine, à base de miRNA-endoded peptides (miPEPs), qui permettent d’augmenter la production spécifique d’un miARN in planta. Cette méthodologie a démontré l’impact que peut avoir un unique miARN rhizosphérique sur la composition du microbiote. Afin d’évaluer le mécanisme moléculaire derrière ce shift taxonomique, nous avons mis au point au outil de prédiction des cibles de miARNs de plantes dans des génomes bactériens. La confirmation biologique de certains gènes cibles a été faite, d’abord en explorant le transcriptome, en confrontant une culture bactérienne à un mélange de miARNs synthétiques, imitant ceux de la rhizosphère ; puis, de façon plus fine, en applicant le miPEP159c sur des plantules d’A. thaliana, parallèlement inoculées avec Variovorax paradoxus EPS et en quantifiant les gènes cibles par qPCR. L’ensemble de ces résultats démontre que les miARNs de plantes retrouvés dans la rhizosphère ont un rôle de modulation de la composition et de l’activité du microbiote racinaire et rhizosphérique.