Évaluation des outils d’édition du génome pour les applications biomédicales : du diagnostic au traitement
Auteur / Autrice : | Delphine Leclerc |
Direction : | Frédéric Mouriaux, David Gilot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génétique, génomique, bioinformatique |
Date : | Soutenance le 16/06/2023 |
Etablissement(s) : | Université de Rennes (2023-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Rennes ; 2022-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Oncogenesis Stress and Signaling (Rennes) |
Jury : | Président / Présidente : Eric Ogier-Denis |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Bézieau, Béatrice Turcq | |
Rapporteur / Rapporteuse : Annarita Miccio, Els Verhoeyen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ces dernières années, de considérables progrès ont été obtenus en médecine génomique. L’apport de la technologie de séquençage haut-débit dans les laboratoires de génétique médicale a notamment permis de mieux diagnostiquer les pathologies génétiques rares. Malgré cette avancée, un nombre important de patients diagnostiqués se retrouvent en errance thérapeutique. Environ 250 millions de personnes souffrent de pathologies génétiques rares et moins de 5% de ces pathologies disposent aujourd’hui de traitements efficaces. La découverte et l’amélioration constante des outils CRISPR/Cas9 ont ouvert la porte à une nouvelle médecine, la chirurgie du génome. Dans ce contexte, une partie importante des altérations génétiques responsables de maladies rares peuvent être en théorie directement corrigées par cette approche, ouvrant une perspective thérapeutique inespérée pour des patients étant parfois les seuls porteurs de ces altérations génétiques. Au cours de ma thèse, j’ai l’opportunité de développer et d’évaluer les outils d’édition du génome CRISPR/Cas9, d’une part pour concevoir et mesurer l’efficacité de nouveaux traitement in vitro, et d’autre part pour installer et décrypter le rôle biologique de variants génétiques de signification inconnue. Désormais, il est possible de corriger ou créer ces variants en recherche fondamentale afin d’aider les cliniciens à conclure sur leur rôle biologique ouvrant la porte à des thérapies personnalisées dans un futur proche.