Modélisation numérique du revêtement d'isolation thermique de canalisations pétrolières sous-marines
Auteur / Autrice : | Théophile Hourdou |
Direction : | Lucien Laiarinandrasana, Alain Thionnet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique |
Date : | Soutenance le 14/12/2023 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Ingénierie des Systèmes, Matériaux, Mécanique, Énergétique (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ENSMP MAT. Centre des matériaux (Evry, Essonne) |
établissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Moussa Naït Abdelaziz |
Examinateurs / Examinatrices : Lucien Laiarinandrasana, Alain Thionnet, Vincent Le Saux, Frédéric Addiego, Agathe Robisson, Sébastien Blassiau, Cristian Ovalle Rodas | |
Rapporteur / Rapporteuse : Vincent Le Saux, Frédéric Addiego |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'installation de conduites pétrolières par la méthode de dépose en déroulé induit une flexion qui entraîne la rupture brutale de leur revêtement d'isolation thermique.Le matériau critique du revêtement est une mousse syntactique de polypropylène. Cette étude consiste à caractériser la réponse et la rupture de ce matériau sous divers états de contrainte. L'évolution de sa microstructure a été suivie emph{in-situ} en cours de déformation grâce à de la tomographie au synchrotron. Les mécanismes de décohésion sphères-matrice suivis de la coalescence avec les craquelures dans la matrice ont été mis en évidence pour amener à la rupture du matériau. Ces mécanismes ont été pris en compte dans la modélisation du comportement mécanique par une loi de comportement élasto-viscoplastique ajoutée de la porosité comme variable interne. Une modélisation fine par un procédé multi-échelles a permis de simuler l'évolution de la microstructure en lien avec une réponse macroscopique cohérente avec les données expérimentales. Les simulations numériques d'essais de laboratoire ont été utilisées pour identifier le maximum de la plus grande contrainte principale comme paramètre de chargement qui permet de localiser l'amorçage de la fissure. Des diagrammes associant ce paramètre de chargement à la vitesse de déformation locale ont été établie, selon la température d'essai. Ces diagrammes ont ensuite été comparés, avec succès, aux données issues d'essais de flexion sur tubes où le revêtement a rompu. Ainsi , la transférabilité des résultats des éprouvettes de laboratoire aux structures industrielles a donc été validée.