Bien-être en cage : normes juridiques, disciplines scientifiques et système technique
Auteur / Autrice : | Sam Ducourant |
Direction : | Florence Burgat, Sophie Roux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 19/12/2023 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales (Paris ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Pays germaniques, transferts culturels (Paris) |
Établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Lara Keuck |
Examinateurs / Examinatrices : Florence Burgat, Sophie Roux, Lara Keuck, Sarah Carvallo, Thierry Hoquet, Hans Erhard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sarah Carvallo, Thierry Hoquet |
Mots clés
Résumé
Le bien-être animal est le nom d’une tension entre production de normes et production de connaissances. En étudiant ses mobilisations dans les interactions entre science, politique et élevage industriel, cette thèse met en lumière les opérateurs concrets du dispositif de pouvoir qu’est l’exploitation des non-humain·es. Pour écrire l’histoire des cages de batterie, du début du XXe siècle aux années 1980, elle présente des archives inédites et variées, toujours aux points de contact entre la science et son monde (archives institutionnelles, rapports techniques, publications scientifiques, journaux à grands tirages, textes de lois, brevets, réglementations industrielles). Elle décrit la constitution des disciplines du bien-être animal, c’est-à-dire à la fois leur histoire, les éléments et relations qui les constituent, et les règles qui les régissent. La distinction entre production de normes, de connaissances et de marchandises est remise en question : elles fonctionnent ensemble comme opérateurs de l’exploitation des non-humain·es, et leurs points de contact sont autant de possibles contre-pouvoirs.