Le(s) patronat(s) français et l'enjeu des retraites (années 1980 - milieu de la décennie 2010)
Auteur / Autrice : | Mickaël Ciccotelli |
Direction : | Dominique Damamme, Michel Offerlé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences sociales |
Date : | Soutenance le 07/12/2023 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences SOciales (Paris) |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) - École normale supérieure (Paris ; 1985-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Michel |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Damamme, Michel Offerlé, Hélène Michel, Sophie Béroud, Bruno Palier, Nicolas Belorgey | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sophie Béroud, Bruno Palier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Situé pour l’essentiel au carrefour de la sociohistoire du patronat, de la sociologie institutionnelle et de la sociologie de l’action collective, ce travail de thèse rend compte des différents rapports que les représentants successifs du patronat français, et notamment ceux du CNPF/MEDEF, entretiennent, des années 1980 au milieu des années 2010, à l’endroit de l’enjeu des retraites des salariés du secteur privé. Si, durant la dernière décennie sur laquelle porte l’étude, ils promeuvent une patrimonialisation du financement des retraites, il apparaît toutefois que, des années 1980 au début des années 2000, ils contribuent, sans jamais, certes, l’assumer publiquement, au renforcement de la retraite salariale. Ce développement permet d’objectiver l’implication patronale dans la conduite de la politique des retraites : jouant un rôle marginal dans l’élaboration des politiques publiques de la retraite, les élites économiques et leurs représentants contribuent pourtant de manière significative à la structuration globale du système de retraite français.