Thèse soutenue

Cellules solaires à base de nanofils III-V sur Si pour des applications tandem

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Auteur / Autrice : Capucine Tong
Direction : Stéphane CollinAndrea Cattoni
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Electronique, Photonique et Micro-Nanotechnologies
Date : Soutenance le 31/03/2023
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Electrical, optical, bio : physics and engineering (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de nanosciences et de nanotechnologies (Palaiseau, Essonne ; 2016-....) - Institut Photovoltaïque d’Île-de-France (Palaiseau ; 2014-....)
référent : Faculté des sciences d'Orsay
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Sciences de l'ingénierie et des systèmes (2020-....)
Jury : Président / Présidente : Maria Tchernycheva
Examinateurs / Examinatrices : Charles Cornet, Ray Lapierre, Erik Bakkers, Jean Decobert
Rapporteurs / Rapporteuses : Charles Cornet, Ray Lapierre

Résumé

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Les cellules solaires tandem combinant une cellule à base de semiconducteurs III-V et une cellule en silicium (Si) offrent une voie prometteuse pour dépasser la limite de rendement des cellules traditionnelles à simple jonction en Si (29,4%). Grâce à leurs faibles diamètres, les nanofils (NFs) permettent de contourner élégamment les problèmes liés au désaccord de maille et aux différences d’expansion thermique, lors de la croissance directe de couches III-V sur Si. L'objectif de cette thèse est de fabriquer une cellule solaire à haut rendement constituée de NFs en GaAs, et ultimement de NFs en GaAsP, crus directement sur Si par épitaxie par jets moléculaires. Tout d’abord, la préparation du substrat de Si patterné a été optimisée pour obtenir de façon reproductible des réseaux ordonnés de NFs en GaAs, avec des taux de verticalité quasi-parfaits. Notre cellule record à base de NFs à jonctions GaAs/GaInP radiales a démontré un Voc élevé de 0,65 V et un rendement de près de 3,7%, à l’état de l’art des cellules solaires à NFs à base de jonctions en GaAs radiales, crues sur Si. La caractérisation avancée de ces réseaux de NFs a indiqué de bonnes propriétés opto-électroniques, avec une séparation des quasi-niveaux de Fermi de 0,84 eV à 1 soleil, et nous avons identifié des voies d’amélioration importantes. L'augmentation du dopage de type n dans la coquille des NFs pourrait être une des pistes d'amélioration. Dans ce contexte, nous avons étudié par cathodoluminescence l'efficacité et l’homogénéité de l’incorporation du tellure dans des NFs en GaAs auto-catalysés. Enfin, des cellules solaires à base de NFs à jonctions GaAs/GaAsP/GaP axiales ont été fabriquées pour la première fois dans notre groupe. Des caractérisations de luminescence ont indiqué des propriétés opto- électroniques prometteuses, tandis que des simulations électroniques ont permis d’attribuer l’origine des performances limitées à des barrières d’énergie au niveau du contact de type n. En conclusion, ce travail de thèse a contribué à des avancées technologiques significatives, et les caractérisations avancées ainsi que les résultats de simulation présentés ont mis en lumière le potentiel et les défis des cellules solaires à base de NFs III-V sur Si.