Le convertisseur résonnant LLC à pont hybride et sa mise en œuvre à fréquence élevée, de l'ordre du MHz
Auteur / Autrice : | Lingeshwaren Sobrayen |
Direction : | Daniel Sadarnac, Charif Karimi, Tanguy Phulpin, Patrick Dehem |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie électrique |
Date : | Soutenance le 16/03/2023 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Electrical, optical, bio : physics and engineering (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Génie électrique et électronique de Paris (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 1998-....) |
Référent : CentraleSupélec (2015-....) | |
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Sciences de l’ingénierie et des systèmes (2020-….) | |
Jury : | Président / Présidente : Thierry Meynard |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Martin, Alfred Rufer, Xavier Margueron | |
Rapporteur / Rapporteuse : Christian Martin, Alfred Rufer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude porte sur un convertisseur continu-continu : 400 V en entrée et 18 à 36 V en sortie pour une puissance nominale de 1 kW, qui servira comme la cellule de base d'un futur chargeur de batterie industriel adaptable en tension. S'alignant avec la transition actuelle des composants classiques en silicium vers des composants à grand gaps, les transistors en nitrure de gallium (GaN) sont envisagés pour viser des fréquences de découpages élevés et gagner en compacité du convertisseur. L'étage de puissance est réalisé par une structure récemment parue - le LLC résonnant à pont hybride qui répond efficacement à la problématique des larges plages de tensions avec peu de composants supplémentaires et une commande simple. En effet le pilotage par modulation de largeur d'impulsion (MLI) à fréquence fixe associé aux caractéristiques de commutations douces de la résonance, rendent ce convertisseur attrayant pour la haute fréquence tout en permettant l'optimisation des dimensions de ses composants magnétiques et filtres.Des études à des fréquences usuelles (autour de 100 kHz) sont d'abord réalisées sur ce nouveau convertisseur, utiles à d'autres applications avec des plages de tensions étendues. Un modèle unifié dans le domaine temporel a été développé pour comparer les performances du convertisseur à d'autres convertisseurs de la même « famille » LLC pouvant eux aussi opérer à fréquence fixe. Une stratégie de modulation à deux paramètres a été introduite pour réduire les courants de circulation ; cette modulation est particulièrement intéressante dans les applications à faible tension et fort courant. Le convertisseur a été modélisé en régime dynamique par la méthode des « Extended Describing Functions ». Une méthodologie de conception optimale a également été proposée, fournissant un outil automatisé plus efficace pour aborder le dimensionnement du convertisseur.Partant d'une meilleure maitrise de la structure, la problématique de la fréquence élevée est ensuite abordée. Un modèle plus pertinent dans le domaine temporel a été proposé : la dynamique des temps morts n'est plus ignorée et les limites de commutation ZVS sont précisées. Outre son utilité pour la conception, ce modèle permet des estimations plus précises des pertes associées aux blocages et aux durées de conduction inverse des interrupteurs GaN, de sorte que les pénalités de fonctionnement à fréquence élevée peuvent être évaluées. L'influence de la fréquence sur la compacité du transformateur a été analysée. Il s'agissait de minimiser les pertes dans les enroulements tout en minimisant la capacité parasite entre enroulements. Un prototype de convertisseur mettant en œuvre ce transformateur et des transistors GaN a été construit et testé à 1 kW/1 MHz.