Coordination et parcours de soins des personnes âgées pour des soins non programmés
Auteur / Autrice : | Diane Naouri |
Direction : | Nathalie Pelletier-Fleury, Youri Yordanov |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Economie de la santé |
Date : | Soutenance le 06/12/2023 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé Publique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (Villejuif, Val-de-Marne ; 2010-....) - Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations / CESP |
référent : Université Paris-Saclay. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2020-....) | |
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Santé publique (2020-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Saïd Laribi |
Examinateurs / Examinatrices : Saïd Laribi, Kiyoka Kinugawa-Bourron, Thomas Rapp, Tahar Chouihed, Hélène Vallet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Kiyoka Kinugawa-Bourron, Thomas Rapp |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Depuis 20 ans, on observe une augmentation constante du nombre de recours aux urgences et l'apparition de problématiques liées à l'engorgement des urgences. Parmi ces passages, les personnes âgées occupent une place importante, notamment du fait de la multiplication des maladies chroniques ainsi que de l'accroissement de la vulnérabilité sociale avec l'âge. Une fois admises aux urgences, les personnes âgées ont des taux d'hospitalisation plus élevés que les sujets jeunes. Dans un premier travail, à partir des données de l'enquête nationale sur les structures d'urgences, nous avons montré que l'âge avancé est un facteur de risque d'hospitalisation, à partir des urgences, dans un service jugé comme inapproprié (au regard du motif d'hospitalisation et des besoins de santé).Dans un deuxième travail, à partir des données de l'entrepôt de données de l'APHP, nous avons montré que les admissions directes en gériatrie aiguë sont associées à une diminution de la durée de séjour ainsi qu'à une probabilité plus faible de transfert en SSR. Nous n'avons pas retrouvé d'association significative avec le risque de réadmission aux urgences dans le mois suivants l'hospitalisation.Dans un troisième travail, en retenant comme critère d'efficacité la réadmission aux urgences dans le mois suivant la sortie d'hospitalisation, nous avons mené une étude cout-efficacité de l'admission directe en gériatrie, comparativement à une admission via les urgences et nous la courbe d'acceptabilité a montré que l'admission directe peut être considérée comme une intervention coût-efficace à un seuil de -2409 € par passage aux urgences évité.Si le bénéfice clinique pour les patients était déjà un argument fort pour recommander ce type de parcours, l'argument économique apparait ici comme une aide supplémentaire à l'arbitrage fait par les décideurs publics.