Thèse soutenue

Procédé de séparation membranaire et procédé d'oxydation : une association pertinente pour le traitement des COV dans l'atmosphère de travail

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Auteur / Autrice : Perla Trad
Direction : Nicole SimiandÉric Favre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 13/12/2023
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ondes et matière (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physique des gaz et des plasmas (Orsay, Essonne ; 1965-....) - Institut national de recherche et de sécurité (France)
Référent : Université Paris-Saclay. Faculté des sciences d’Orsay (Essonne ; 2020-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Physique (2020-….)
Jury : Président / Présidente : Emmanuel Odic
Examinateurs / Examinatrices : Khaled Hassouni, Laurent Fulcheri, Fabien Gérardin
Rapporteurs / Rapporteuses : Khaled Hassouni, Laurent Fulcheri

Résumé

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L’objectif de cette thèse est d’évaluer la pertinence de l’association d’un procédé d’oxydation avancé par plasma non thermique et d’une technique séparative telle que la perméation gazeuse pour le traitement d’effluents contenant des COV. Ce sujet est adossé à un contrat de collaboration de recherche entre trois laboratoires : le Laboratoire de Physique des Gaz et des Plasmas (LPGP), UMR 8578 du CNRS - Université Paris-Saclay, le Laboratoire de Réactions et Génie des Procédés (LRGP) UMR 7274 du CNRS – Université de Lorraine et le Laboratoire PROCédés et Epuration des Polluants (PROCEP) de l’INRS. Dans un premier temps, une étude est effectuée sur le traitement par plasma de plusieurs COV avant de passer à la phase d’étude du procédé de couplage dans son ensemble. L’étude se décline sous la forme d’une approche expérimentale conséquente. Les molécules étudiées sont le n-hexane, le formaldéhyde, et le dichlorométhane. L’étude de la décomposition de COV par plasma froid est réalisée au LPGP alors que l’étude du procédé de séparation des COV est conduite au PROCEP avec le soutien du LRGP. Les capacités d’un plasma froid à dégrader ces molécules est examinée pour des valeurs de paramètres (débit de gaz, concentration de polluants) rencontrées dans des réacteurs d’extraction de COV par membranes. Une attention particulière est portée sur les points suivants : stabilité de fonctionnement d’une décharge à barrière diélectrique pour un faible flux, effet d’une forte concentration sur la stabilité et le dépôt d’énergie dans le plasma, rôle de la forme temporelle de l’impulsion de tension appliquée à la structure de décharge, géométrie de cette structure (réacteur packed-bed ou décharge à barrière diélectrique). Les sous-produits de dégradation de ces molécules sont caractérisés et quantifiés le plus finement possible à l’aide de différents diagnostiques, en particulier un spectromètre de masse haute résolution de type PTR FT-ICR (Proton Transfer Reaction associated with Fourier Transform Ion Cyclotron Resonance). Cette technologie permet de réaliser la détection à haute résolution et la quantification de traces. D’autres diagnostiques chimiques comme la chromatographie avec un détecteur TCD ou MS et des détecteurs spécifiques pour l’ozone et le CO₂ sont utilisés. Dans une dernière étape, le couplage séparation membranaire - procédé plasma est effectué dans le cas du n-hexane pour évaluer la capacité d’un ensemble composé d’un module de séparation et d’un module plasma à traiter un effluent gazeux représentatif de l’application en termes de composition et de concentration en COV.